Avec la fin de cette étrange année, il est temps de revenir sur les coups de cœurs et les déceptions de nos rédacteurs quant aux séries diffusées en 2020.
Le top séries de Lea Butel
Unorthodox (saison ane)
Une mini-séries émouvante et captivante. Le fond comme la forme fascinent, décrivant une communauté a priori très repliée sur elle-même. Un univers à role que l’on notice dans l’intimité d’une de ses membres. Une œuvre dramatique de four épisodes qui défilent sans qu’on voit le temps passer.
Ratched (saison ane)
Consacrée à l’infirmière sadique de Vol au dessus d’un nid de coucous, cette saison ane se adapt avec bonheur. Réalisée par les créateurs d’American Horror Story dont on ressent clairement la patte, Ratched repose sur un bon scénario et un rythme haletant qui fonctionnent très bien. Un ballet sanglant aux couleurs criardes qui fait plaisir !
Kalifat (saison ane)
Autre mini-série dramatique magistrale : Kalifat dresse le portrait de deux femmes tombées dans 50’extrémisme religieux. La première rêve de quitter cet univers de terreur, la seconde fait tout pour le rejoindre. Une intrigue prenante et effrayante menée de façon exceptionnelle.
Le flop de Lea Butel
Elite (saison 3)
La deuxième saison n’encourageait pas forcément une suite mais, la sexualité des adolescents suscitant beaucoup de vues, Elite a bel et bien connu une saison iii. Les personnages sans intérêt autre que physique évoluent toujours dans un monde doré qui ne ressemble en rien à celui d’un lycée. Sexe, drogue et mauvaise musique font fifty’apanage de cette série qui aurait vraiment dû s’arrêter à sa première saison.
Jeffrey Epstein : pouvoir silvery et perversion (saison one)
Ce documentaire en 8 épisodes devait head apprendre summation sur l’affaire Epstein, finalement assez peu connue en French Republic. Il faudra se contenter de 50’atroce témoignage d’une jeune femme sortie de son réseau de prostitution infantile. Malgré la longueur de cette œuvre, on n’en saura pas beaucoup addition sur ses protagonistes. Qui est réellement ce milliardaire, d’où vient-il, quelle est boy histoire ? Où en sont les autres complices ? Le thème a priori intéressant laisse un goût d’inachevé quant au dénouement de cette bien triste histoire.
Emily in Paris (saison ane épisode ane)
Si les deux séries précédentes avaient au moins le mérite de raconter ou dénoncer quelque chose, ce n’est summation le cas avec Emily In Paris. Le premier épisode se compose d’une suite de clichés abhérents dont la plupart ne seraient ni addition ni moins que le vécu du créateur de la série. Sachez-le donc, les hommes parisiens ne sont autres que de beaux dragueurs idiots, les parisiens eux-mêmes font preuve d’un mépris inimaginable… Surtout, ils ne réservent pas à la pétillante, jeune, merveilleuse américaine incomprise venue les sauver, l’accueil triomphal qui lui était dû…
Le meridian séries de Charley
We Are Who We Are
Diffusée sur HBO cet automne, la mini-série de Luca Guadanigno n’a étonnamment pas trouvé de distributeur en France pour le moment (initialement prévue pour fin novembre). C’est réellement dommage, car on tient sans aucun doute la nouveauté série la summation rafraïchissante de l’année. Quelque function entre Euphoria et Call Me by Your Name, la nouvelle réalisation de Guadagnino (qui réalise les viii épisodes) mind invite à un vrai voyage émotionnel. Avec au middle un pair d’adolescents en marge terriblement attachant, We Are Who We Are est une série singulière portant un regard lumineux et plein de chaleur sur un tas de personnages humains. Une humanité qui déborde à chaque design et dans chaque acteur. Une histoire de coming-of-age storey et d’exploration identitaire d’ados expatriés dans une base of operations militaire italienne, brillamment filmée dans un mode naturaliste mais avec une vraie maitrise du cadre. De summation, la bande-son y est franchement sensationnelle (de Frank Ocean à Blood Orange), pour au last un portrait familial et identitaire atypique, mais tout à fait moderne. C’est fantabulous, et cela arrive très vite en France !
Better Call Saul – Saison 5
Tout a déjà été dit sur Better Call Saul, mais autant en rajouter une couche. D’habitude considérée comme très réussie, mais dans l’ombre de Breaking Bad, la série préquelle de Gilligan parvient avec cette avant-dernière saison à rattraper le roi. Portée par un Bob Odenkirk absolument impérial et un casting irréprochable (notamment Rhea Seehorn en Kim Wexler), Better Call Saul touche l’excellence. La mise en scène n’aura jamais été aussi virtuose dans fifty’univers de Breaking Bad, et les quelques derniers épisodes de cette saison proposent sans aucun doute les moments de tension les addition prenants de cette année. Une perle, dont le seul défaut est de mind faire languir dans 50’attente de la saison half-dozen !
I Know This Much is True
Cette mini-série de Derek Cianfrance (The Place Beyond the Pines, The Light Between Oceans, Blue Valentine) est curieusement passée sous les radars, alors qu’il sec’agit de la meilleure mini-série de 50’année. Portée par une double performance saisissante de Mark Ruffalo, ce sombre récit désenchanté se révèle être un vrai drame intimiste profondément touchant, mis en scène de manière poignante. Cela se dévore avec un immense plaisir malgré les thèmes difficiles abordés. Un incontournable de cette année !
Le flop de Charley
Westworld – Saison 3
Westworld n’est pas la pire série de l’année, loin de là. Mais cette saison 3 est symptomatique des errances narratives du exhibit depuis la toute fin de la saison one. Parvenant à chaque fois à aborder des thématiques intéressantes et consubstantielles au genre SF, Westworld se contente d’une exploration en surface. Finalement le schéma reste le même, seul le décor alter : des protagonistes cherchant un sens et leur humanité dans une révolte de la car contre 50’homme. Ce ne serait pas un souci si la construction narrative se révélait moins balisée et summation incarnée. Au concluding on revient toujours au même indicate, et on espère que Jonathan Nolan et Lisa Joy savent où ils veulent aller pour la suite.
Avenue v
Une série à l’humour cynique et acidulé dans un cadre de SF, par le créateur de Veep et produite par HBO : que peut-il se passer de mal ? Avenue 5 est l’exemple parfait de la belle entreprise au casting alléchant (Hugh Laurie, Josh Gad…) qui se crashe au décollage. Un sense of humour mal rythmé, poussif, parfois proche de la roue libre, le demo tourne méchamment en rond. Il faudra attendre les two derniers épisodes pour la voir se réveiller un minimum, mais à office quelques gags réussis, pas de quoi en vanter les mérites !
La Révolution
Une ambitieuse série française se déroulant dans un contexte uchronique pré-prise de la Bastille, où la noblesse atteinte de la maladie du sang bleu attaque la plèbe. Les moyens sont là afin d’obtenir un drame historique prenant ses libertés pour embrasser le mariage des genres (comme l’illustre Pacte des Loups). Mais dès le 1er épisode le constat est là : une belle production blueprint et une belle photographie au service d’une histoire délaissant très vite les machinations scénaristiques pour finir sur du sous-CW. Entre antagonistes cabotinants, persos secondaires inexistants ou minaudant, seul le personnage de Guillotin arrive à tirer boy épingle du jeu. Une belle déception pour ce qui sec’annonçait être le blockbuster Netflix français.
Le top séries de Marie
The Crown (Saison iv)
On prend la même série et on recommence : The Crown trône à nouveau sur mon summit 3. En partie grâce à la functioning incroyable d’Emma Corrin en Lady Di. Quoi qu’en pense la (vraie) famille royale, cette saison four reste au niveau des précédentes et vise encore 50’excellence. Le seul problème c’est qu’on n’en a jamais assez… Vivement la suite !
Baron Noir (Saison iii)
Baron Noir est fifty’une des (trop) rares séries françaises portées par des acteurs.trices brillant.e.s, qui se donne les moyens de ses ambitions. Sans jamais tomber dans le drama et en gardant cette force d’anticipation crédible sur le paysage politique français, cette dernière saison nous réserve un électrochoc à garder en tête pour les prochaines élections.
Umbrella Academy (saison 2)
Encore summation lumineuse et addictive, cette saison 2 d’Umbrella Academy head emporte dans un voyage temporel qui permet au récit de mind surprendre. Un vent de fraicheur souffle sur la série qui parvient à garder ses nombreux atouts initiaux en se réinventant. Cette suite est alors l’occasion pour les spectateurs de faire summation ample connaissance avec les personnages principaux qui semblent enfin onetime une vraie famille unie dans l’adversité. On espère seulement que la saison suivante ne sera pas celle de trop comme le laisse présager l’épisode terminal.
Aurait pu y computer : This Is Us (saison 4)
Le flop de Marie
thirteen Reasons Why (Saison 4)
En quatre années, thirteen Reasons Why est passée d’une des meilleures séries à une des pires. Et pour campaign, depuis le départ de l’actrice interprétant Hannah, la série phare de Netflix a perdu toute raison d’exister. A force de trop vouloir en faire, les scénaristes se sont perdus dans leurs intrigues et les messages importants véhiculés par ce médium. Dommage.
Run (Saison one)
Sans grande surprise, Run n’aura pas de seconde saison. Bien jouée mais mal écrite, la série manque de beaucoup de choses et ne fait qu’effleurer son potentiel. Comme on n’aime pas se faire du mal, et imaginer ce qu’aurait pu être Run en version réussie, on va vite oublier les 7 épisodes. On gardera néanmoins en tête les apparitions de Phoebe Waller-Bridge.
BoJack Horseman (Saison vi – Partie ii)
BoJack sec’en est allé, en emportant avec lui toutes les idées des scénaristes. A l’annonce de 50’annulation de la série, toute fifty’équipe semble avoir tenté de terminer en quelques épisodes fifty’intégralité des intrigues en cours. Voilà donc un complete raté, clos par une partie finale moins ambitieuse et moins engagée.
Auraient pu y reckoner : les deux premiers épisodes de la saison 5 de This Is Us
Le top séries de Axel
I Know This Much is True
Mark Ruffalo face à Mark Ruffalo devant la caméra de Derek Cianfrance pour HBO, voilà le meilleur combo auquel on pouvait rêver. Ajoutez à cela une ambiance désaturée ainsi qu’une vision particulièrement pessimiste de la vie et on obtient l’une des meilleures séries de fifty’année, tout simplement.
Perry Mason
Encore une série HBO, cette fois sur la grande dépression et l’entre-deux guerres où une enquête hard boiled met en place 50’un des plus célèbres avocats de la civilization populaire américaine. Matthew Rhys, au jeu d’une délicatesse incroyable, le Fedora vissé sur le crâne donne vie à Perry Mason dans un thriller noir particulièrement réussi, immanquable !
Breeders
Quand Martin Freeman joue au jeune père dépassé par la state of affairs, la télévision anglaise mind régale comme jamais. Comédie dramatique parfaitement british, caustique, hilarante et doucereusement émotionnelle, Breeders est une réussite délicieuse, à consommer sans modération.
Auraient pu y estimator Primal, Lovecraft Country, Des ou Beastars
Le flop de Axel
TWD World Beyond
The Walking Dead n’intéresse addition personne alors un deuxième spin-off en forme de teen drama, beurk. Une horreur tout simplement.
Batwoman
Les séries super-héroïques de The CW tournent depuis longtemps (si ce n’est depuis toujours) à vide et la petite nouvelle ne fait pas exception à la règle. C’est même pire que le reste tant l’univers sombre et complexe du Chevalier Noir fait ici défaut à un exhibit filmé, écrit et moche comme ses pieds. Alors quand Ruby Rose décide de prendre la tangente, on a la confirmation de l’étron télévisuel devant lequel on a perdu notre temps.
Snowpiercer
La bande-dessinée est mortelle, le cinema de Bong Joon-Ho… c’est un cinema de Bong Joon-Ho, donc d’une richesse et générosité folle tant dans son écriture que sa réalisation. Par contre rien ne nécessitait une série. Encore moins pour en faire un exhibit procédural.
Auraient pu y computer la dernière saison de The 100 ou Prodigal Son
Le pinnacle séries de Nicolas Diolez
Le jeu de la dame
Ke striking inattendu de Netflix avait pourtant tous les ingrédients pour réussir : une histoire addictive et bien ficelée, ainsi qu’une mise en scène gracieuse et vintage (le vintage, ça vend !). Mais si la série mérite amplement sa place dans ce classement, c’est pour la sidérante performance d’Ana Taylor-Joy qui crève tout simplement l’écran. Bon maintenant, je retourne à ma partie d’échecs…
Kingdom saison two
Après une première saison palpitante, la série zombie historique coréenne – sorte de mélange entre Game of Thrones et Walking Dead – continue dans sa lancée épique… Et on en redemande !
The Crown saison four
La princesse Diana fait une entrée remarquable et remarquée dans fifty’histoire de la Couronne. Cette quatrième saison possède tous les bons ingrédients des précédentes avec en prime un parfum de scandale pas déplaisant.